Le groupe Montreuil Écologistes et Citoyen-nes se réjouit de voir se perpétuer à travers cette délibération le dispositif « On sème à Montreuil » qui encourage la plantation citoyenne dans l’espace public.
Encourager la végétalisation de l’espace public par les habitants est un enjeu important pour trois raisons essentielles :
-
D’abord, elle permet de sensibiliser les habitants aux préoccupations écologiques, les fait participer à la protection de la biodiversité et surtout les rend directement acteurs de leur environnement. Cette démarche permet de se réapproprier collectivement l’espace public donc de mieux le respecter.
-
Ensuite, en augmentant la densité végétale, elle contribue à lutter contre les îlots de chaleur, contre la pollution et participe également au bien-être en milieu urbain.
-
Enfin, la végétalisation de l’espace public l’embellit, elle est créatrice de liens sociaux et peut favoriser le développement de l’agriculture urbaine, comme cela se fait dans certaines communes sur des petits espaces publics ; cela en réponse au grand défi du développement de l’alimentation de proximité.
Cette délibération doit être une étape d’une politique volontariste en termes de protection et de préservation d’espaces en pleine terre pour des enjeux environnementaux. Elle doit être aussi un levier pour lutter contre la carence en espaces verts de proximité dont souffre Montreuil. Pour cela, Il nous faut donc aller plus loin, gagner en cohérence en développant une politique d’ensemble qui mette ces questions au premier plan et qui permette aussi de mobiliser et fédérer davantage d’habitants sur ces projets : cela signifie en particulier enlever les goudrons des pieds d’arbre, conserver les espaces de pleine terre dès lors que c’est possible, en faire un critère fort dans le choix des projets d’urbanisme et de construction dans la ville, poursuivre le développement des jardins partagés, des espaces de nature même lorsqu’ils sont de petite taille. Cette logique, garante de la lisibilité de cette politique, est également celle qui voudrait qu’on ne construise pas de logements sur des parcelles des murs à pêches, Monsieur le Maire, alors que nous recherchons et invitons les habitants à identifier partout ailleurs des espaces dédiés à la végétalisation en pleine terre.